Louise Michel: Communarde et poète

« Vierge rouge » ou « Louve noire »

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Une heure pour découvrir Louise Michel, née en 1830 en Haute Marne et décédée en 1905 à Marseille. Institutrice, écrivaine, militante anarchiste, franc-maçonne française aux idées féministes, figure majeure de la Commune de Paris et connue sous le nom de la vierge rouge, Louise Michel fut une icône de la Commune de Paris. Incarcérée puis déportée au bagne de nouvelle Calédonie, elle consacra sa vie à instruire et déclara : « La tâche des instituteurs est de donner au peuple les moyens intellectuels de se révolter. »

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De retour à Paris, après 9 ans de prison et de déportation, la foule l’ accueille chaleureusement aux cris de « Vive Louise Michel ! Vive la Commune ! » . Elle reprendra immédiatement son activité de militante et de femme de lettres, donnant des conférences, intervenant dans des débats politiques. Le 9 mars 1883, une manifestation de sans-travail s’organise aux Invalides, avec à leur tête, Louise Michel. Elle y arbore un drapeau noir improvisé sur lequel apparaît une inscription : « Du pain ou la mort ! ». Quelques semaines plus tard, lors de son procès, le 22 juin 1883, elle déclara ce qui suit:  Défense_de_Louise_Michel_Michel_Louise_bpt6k853366x

Pour résumer un peu sa vie, on pourrait reprendre la préface des mémoires de Louise Michel, préface rédigée par François Roy, libraire et imprimeur.
Tout le monde connaît, ou croit connaître l’ex-déportée de 1871, l’ex-pensionnaire de la maison centrale de Clermont, la prisonnière devant laquelle viennent enfin de s’ouvrir les portes de Saint-Lazare. Mais il y a deux Louise Michel : celle de la légende et celle de la réalité, qui n’ont, l’une avec l’autre, aucun point de ressemblance. Pour bien des gens, et — pourquoi ne pas l’avouer — pour la grande majorité du public, et surtout en province, Louise Michel est une sorte d’épouvantail, une impitoyable virago, une ogresse, un monstre à figure humaine, disposée à semer partout le fer, le feu, le pétrole et la dynamite… Au besoin on l’accuserait de manger tout crus les petits enfants…
Voilà la légende.
Combien différente est la réalité : Ceux qui l’approchent pour la première fois sont tout stupéfaits de se trouver en face d’une femme à l’abord sympathique, à la voix douce, aux yeux pétillants d’intelligence et respirant la bonté. Dès qu’on a causé un quart d’heure avec elle, toutes les préventions s’effacent, tous les partis pris disparaissent : on se trouve subjugué, charmé, fasciné, conquis.
On peut repousser ses idées, blâmer ses actes ; on ne saurait s’empêcher de l’aimer et de respecter, même dans leurs écarts, les convictions ardentes et sincères qui l’animent.

Programmation musicale ♪

  • 00’00’’ Générique – Y aun no te encuentro – Manuel Alejandro Rangel.
  • 00’36’’ Scheherazade, Op. 35, Rimsky-Korsakov, – Baïka – Nemanja Radulović.
  • 0522’’ nocturne N°1 illusions – Nocturnes – Aprelstein.
  • 0712’’ – Berceuse élégiaque Op. 42LiveLeon Botstein – Ferrucio Busoni.
  • 1225’’ Ce qu’on entend dans l´enfer – Marie Jaëll Vol. 2 – Cora Irsen.
  • 1536’’ Adagio sostenuto- Farrenc Piano Trios Op 33 – Linos Ensemble.
  • 2350’’ – Nocturne – Lili and Nadia: In Memoriam – Lili Boulanger.
  • 26’40’’ – Piano Trio A minor- Best Amy Beach- Romantic Chamber of London.
  • 3130’’ Nocturne No. 1 in B-Flat Minor – Chopin: Nocturnes – Fazıl Say.
  • 3556’’ Tableaux d’une exposition: IV. II – Moussorgsky Alice Ader.
  • 4041 Lyrae – Camille Pépin: Chamber Music – Ensemble Polygones.
  • 4732’’ L’Internationale -Songs of the World Revolution – Bolshoi.
  • 5109’ – L’Internationale – L’esprit anarchiste – Choeurs Révolutionnaires.
  • 52’11’’ Concerto de l’adieu – Christophe Boulier jouent Georges Delerue.
  • 59’59’’FIN.

Sources

Textes lus dans l’émission :

  1. Extrait du poème Viro Major, de Victor Hugo.
  2. Extraits de La Louve noire, pièce de théâtre de Giancarlo Ciaropica 
  3. Préface des mémoires de Louise Michel rédigée par François Roy.

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