La Bête du Gévaudan

L’innocence des loups

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Du printemps 1764 à l’été 1767, une bête mystérieuse différente des loups selon les paysans, sème la terreur dans le Gévaudan, tuant hommes, femmes et enfants. Des groupes de chasseurs, un régiment de dragon et le plus grand louvetier de France mettent tout en œuvre pour se débarrasser de cet animal.

« La bête du Gévaudan » Bibliothèque Nationale. Crédit: Album / akg-images

La Bête semble invulnérable et fait penser à de la sorcellerie. Le 31 décembre 1764, le mandement de l’évêque de Mende, Mgr  Choiseul de Beaupré, laisse clairement entrevoir que c’est une punition de dieu qui s’abat sur les moins fidèles. Avertie par son ministre, Louis XV envoie Antoine de Beauterne, porte-arquebusier de sa Majesté. En septembre 1765, Antoine de Beauterne tire un gros loup de l’autre côté de l’allier, le coupable idéal. Malgré cette mascarade, qui a officiellement mis un terme à cette énigme, la bête du Gévaudan n’est pas morte, dès le 2 décembre 1765 d’autres attaques seront répertoriées. Le 19 juin 1767, Jean Chastel est posté au lieu-dit « La Sogne d’Auvers ». Soudain il voit la bête, appui sur la détente, l’animal tombe et l’on n’entendra plus jamais parler de la bête du Gévaudan.

Alors, qu’en était-il vraiment ? Vous le découvrirez en écoutant ce programme.

Bibliographie:

Programmation musicale :

      • (1) Death of Boris (6 /12) Le vieux château (Matthias Bamert – BBC Philharmonic). Modeste Moussorgski
      • (2) the journal (3) the escapade (4) the réunion (11) Evil stitched (Frankenstein). Patrick Doyle
      • (5) Marche funèbre (Musique des gardiens de la paix. Désiré Dondeyne). Hector Berlioz
      • (7 /14) Heros theme (8) A Dream Within a dream. Creative commons “twin musicom”
      • (9) transfigured night. Arnold Schoenberg
      • (10) l’ile des morts. Sergei Rachmaninoff
      • (13) Symphony n°7 in A major op.92 (Hamburg Symphony Orchestra) Ludwig Van Beethoven
      • (15) Levi & sombre day (16) Barber & adagio for string ERA
      • (16) Hippolyte et Aricie “ouverture” (les musiciens du Louvre) Rameau
      • (17) Silence (18) Paranoia (20) Suicide (Dark piano for dark thoughts) Lucas Kink
      • (19) Requiem Op.48 : I Intoit – Kyrie (Requiem, Messe basse et cantique de jean Racine) Fauré
      • (21) I an elegy to our forefathers Charles Ives

    Émission produite,préparée, présentée et réalisée par Gilles Beg

5 commentaires

  1. Emission très intéressante, très bien réalisée avec une riche bande son. Merci Gilles pour ce bon moment culturel et musical. Et si Monsieur Berthelot peut assouvir notre curiosité en présentant quelques références, ce serait bienvenu pour parfaire notre culture. Car le livre de Michel LOUIS est toujours la Référence sur le sujet. C’est aussi la force du sujet de faire polémique.

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  2. Bien , intéressant même . Mais pourquoi tous ces mensonges historiques qui viennent gâcher la qualité de votre émission ? C’est vraiment dommage ! Antoine de Beauterne (Robert-François-Marc Antoine ) n’avait que 17 ans en 1765 , il n’était que chevau-léger de la garde ordinaire du roi Louis XV (Maison Militaire) . Il est surtout connu comme le porte-arquebuse de Louis XVI et de Napoléon 1er , pas de Louis XV . Vous confondez avec son père , François Antoine , âgé de 70 ans en 1765 , qui a chassé la Bête sur ordre de Louis XV et du Ministre Choiseul . Toutes ces archives ont été publiées et ont fait l’objet d’études dans les bulletins des Académies de la Lozère et de la Haute-Loire par des historiens renommés , tel Monsieur Serge Colin . En parlant de  »porte-arquebusier » vous mélangez deux métiers qui n’ont rien à voir . Il y a le porte-arquebuse d’un côté , officier des chasses à tir du roi et servant aux hallalis à la vénerie , et les arquebusiers du roi qui sont les fabricants de canons de ses fusils et qui les chargeaient aux tirés royaux . Le Comte Jean-Baptiste de Marin de Moncan n’a jamais été gouverneur de la province comme vous le dites . Il était seulement lieutenant-général (général de division d’armée ) commandant en second la province derrière le prince de Beauvau qui était le commandant en chef . Le gouverneur était le Comte d’Eu, le petit-fis de Louis XIV , un prince du sang . C’est tout de même d’un autre niveau qu’un simple général comme de Moncan . Par contre , c’est très bien que vous ne fassiez pas l’erreur de beaucoup en qualifiant François Antoine (non de Beauterne qui est son jeune fils) ou Jean-Charles-Marc Antoine (non Martin) , de Grand Louvetier du royaume , qui est un titre de dignitaire de la Couronne détenu par la famille de Flamarens durant une bonne partie du XVIIIe siècle . Erreur traditionnelle enfin , mais grave , des sempiternels et totalement imaginaires dragons du roi . Louis XV n’a jamais envoyé le moindre soldat en Gévaudan . Cela est prouvé depuis 2002 au niveau des plus hautes instances historiques de la Culture . Ce sont 59 cavaliers de la Légion de Clermont-Prince , appartenant à la Maison de Condé par leur colonel-propriétaire Prince Louis de Bourbon-Condé , comte de Clermont- En-Argonne , qui se trouvaient répartis au sein des quatre compagnies de ces troupes légères (pas de dragons) entre les casernes de Langogne et Pradelles . En raison de ces erreurs , et de quelques autres encore , vous avez hélas terni la valeur de votre émission aux yeux de tous ceux qui connaissent ces réalités historiques . On comprend que vous vous êtes appuyé sur le livre de Michel Louis pour constituer votre émission . Mais cet ouvrage est connu depuis un certain temps comme étant composé d’une montagne d’erreurs historiques qui lui enlève hélas tout crédit . C’est bien regrettable que vous n’ayez pas tenu compte de ces publications historiques de la Lozère et de la Haute-Loire . Bien à Vous .

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    1. Merci pour votre commentaire fourni et documenté accessible à tous au pied de l’article. Comme vous avez pu vous en apercevoir, « orinoco » est avant tout un divertissement musical et « culturel ». Une des particularités de ce programme, est d’être plus écouté à l’étranger qu’en France. (Stats du podcast de nov.2018 = 1047 écoutes : seulement 267 en France) L’objectif était essentiellement de permettre à quelques étrangers d’écouter une histoire dont ils n’avaient peut être jamais entendu parler.

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      1. OUI , je comprends . Et vous n’êtes pas non plus censé connaître la valeur historique de tous les ouvrages écrits sur la Bête à cette heure … ils sont si nombreux ! Mais je trouve dommage que ces erreurs ternissent le crédit de votre émission car personnellement je la trouve très bien réalisée et elle aurait même pu être selon moi un modèle du genre , non seulement à l’étranger mais aussi en France , sans cela .
        Cordialement .
        PPL BERTHELOT

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