La cantata criolla “Florentino y el diablo”

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07/04/2011

Cantate Criolla « florentino, el que canto con el diablo » une oeuvre d’Antonio Estévez sur un poème d’Alberto Arvelo Torrealba inspiré d’une vieille légende vénézuelienne.

Antonio Estévez

Antonio Estévez, vénézuélien né à Calabozo dans l’état de Guárico en 1916 et mort en1988, était un musicien vénézuélien, compositeur et chef d’orchestre, fondateur de l’Université centrale des chœurs du Venezuela. Il a commencé ses études musicales à Caracas en 1923. En 1930 il étudie la clarinette, en 1934 il intègre l’orchestre symphonique du Venezuela en tant que deuxième hautbois. Ces premières œuvres pour choral remontent à 1938. Il a aussi fondé le Chœur universitaire de l’Université centrale du Venezuela. En 1948, il commence à développer un style de musique nationaliste, à travailler sur son Concerto pour orchestre et sa Cantate Criolla, « florentino, el que canto con el diablo »  qui fut achevée en 1954. C’est tout particulièrement sa « cantata criolla » qui retiendra notre attention pour cette émission. Juste deux mots sur cette cantate qui fut inspirée par les vers d’Alberto Arvelo Torrealba, lui-même inspiré par une vieille légende vénézuélienne qui pose le combat entre un paysan du nom de Florentino et le Diable. Pourquoi cantate « criolla » parce qu’elle a pour cadre les grandes plaines vénézuéliennes ou llanos, d’ailleurs vous pourrez imaginer, au travers des longues notes tenues, les grands espaces de ces plaines centrales vénézuéliennes et les petites notes  plus courtes et plus cadencées nous feront penser au bruit des sabots des chevaux qui parcourent ces grandes plaines. Florentino y el diablo est le standard même du « contrapunteo »  contrepoint. La version que nous entendrons ce soir fut enregistrée en 1992 par l’orchestre symphonique Simon Bolivar du Venezuela, dirigé par Edouardo Mata, avec le ténor Idwer Alvarez dans le rôle de florentino et le baryton Willam Alvarado interprétant le rôle du diable.

Idwer Alvarez
Willam Alvarado

Cette œuvre de 35 minutes se développe en trois mouvements.

-1 “lento e cadencioso”

-2 “lento, tenebroso”

-3 “alegro vivo”

La seconde partie de ce programme nous permettra  de revisiter cette légende « florentino y el diablo » qui servit de base a la cantate présentée en première partie, mais déclinée très différemment, dans un genre dont raffole et excellent les vénézuéliens, le contrapunteo. Deux mots sur le contrapunteo, c’est une sorte de combat que se livrent deux ou plusieurs chanteurs, le plus souvent totalement improvisé, obligeant les chanteurs à faire preuve de beaucoup d’imagination de spontanéité et créativité. Le contrapunteo a un rapport direct avec la poésie. Cette légende interprétée cette fois par, Juan de los santos contreras, beaucoup plus connu au Venezuela sous le nom de« El Carrao de Palmarito » dans le role du diable, repondant sans vergogne à Jose Romero Bello «  florentino ». Le tout dans un style musical très « llaneros », harpes, cuatro et maracas.

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